Résumé :
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On pourrait évoquer une sorte de sculpture textuelle clamant sa condition d'objet non fonctionnel et renouant avec les débuts de l'écriture comme inscription du langage dans de la matière inerte. Le fil conducteur est la caresse d'une main sur un corps endormi qui devient peu à peu quelque chose comme le fruit hybride d'un mariage entre un immeuble parisien et une figue de paroles (Perec, Ponge). Le livre s'ouvre sur un chapitre à visée autobiographique évoquant la question du mythologique prénom de l'auteur et des fantasmes d'écriture que ce mot aurait éveillés en lui depuis toujours. Il continue par l'histoire d'un écrivain raté, maladroit et indécis qui, à chaque chapitre ou presque, commence un nouveau roman pour l'interrompre aussitôt.
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