Résumé :
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C’est en rêvant devant une carte que l’idée est venue à Jean-Luc Muscat : débuter une randonnée, de Vézelay à Figeac, sans autre moyen de locomotion que ses jambes. Une traversée de ce que les démographes appellent Diagonale du vide. Ce cheminement de 660 km s’entortille, entre les chemins balisés, ou non, les routes hostiles aux piétons ou celles destinées aux pèlerins. En suivant cet itinéraire de la solitude, notre observateur traverse des zones à très basse densité de population ; peu de commerces, peu de services, c’est à la fois tranquille et austère, poétique et triste, ordinaire et beau. Au plaisir de la marche, se mêle la découverte d’une réalité que le randonneur ne peut ignorer et c’est avec beaucoup de sensibilité qu’il dépeint son expérience à la fois sensorielle et sociale.
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