Résumé :
|
1807. Westport, Massachussetts. Julius Washington est un jeune Noir, grouillot au New Bedford Mercury. Né libre en 1789 d’une ex-esclave éduquée et d’un marin africain de passage, il rêve de liberté, d’écriture et de navigation. Quand les États abolitionnistes du Nord autorisent ceux qui le veulent de retourner sur le continent d’où ils ont été arrachés pour y créer une colonie américaine, le garçon n’hésite pas une seconde et s’embarque pour un voyage qui durera 60 ans… Negroland est bien sûr construit autour de Julius et de ses aventures, mais aussi autour des personnages qu’il va rencontrer tout au long de sa vie : le capitaine Paul Cuffee, plus riche Noir d’Amérique, premier et généreux promoteur du «retour» ; Théodore Canot, le négrier français, cynique au grand cœur ; Augustus Vossa, autre capitaine noir, dandy anglais qui milite dans les antichambres de la royauté ; Sinoe Kruman, Africain qui trafique pour la cause de la Suprématie Noire en Amérique ; George Hartwell Cocke, planteur du Sud pour qui l’esclavage est un piège mortel pour les Blancs ; enfin, trois femmes – Liza sa mère, Diana son épouse et Ruth leur fille – complètent cette galerie de portraits qui remet en cause bien des idées reçues. Le retour des esclaves d’Amérique en Afrique, voilà le thème de Negroland, premier nom donné à la terre promise aux Noirs avant qu’elle ne s’incarne sous le nom de Liberia, « pays de la liberté ». Une magnifique fresque de l’histoire de l’esclavage.
|